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Les différents types de vol (2/2) : Pente et onde

Vol de pente :

Le vol de pente n’est possible qu’en région montagneuse. En situation de vol de pente, le planeur monte grâce à des mouvements ascendants qui résultent d'un mouvement mécanique dû à l'action du vent sur le relief.Elles sont souvent appelés ascendance dynamique. Le vol de pente fonctionne sur le relief lorsque l'intensité du vent est suffisante (généralement à partir de 15km/h) et si le vent est bien orienté par rapport à la ligne de crête. Plus le vent est perpendiculaire à la crête, plus le vol de pente sera efficace.

De plus, les reliefs doivent être suffisamment étendus afin d'éviter d'être contournés par le vent. Dans certaines situations, le phénomène de pente est renforcé par de l’activité thermique. L'association du vent et des thermiques est appelé thermodynamique.

Pour exploiter le vent sur le relief, le pilote de planeur se place de manière à être parallèle à la ligne de crête et en étant le plus proche du relief possible. Il doit cependant être prudent car le vent vient, par conséquent, de l'opposé du relief. Il pousse donc le planeur vers le relief. Le pilote doit donc appliquer une correction de dérive proportionnelle à la force du vent pour ne pas être projeté sur le relief.

Une fois que le planeur a dépassé la ligne de crête parallèlement, le pilote fait demi tour toujours à l'opposé du relief, face au vent. De même lorsqu'il arrive au bout de l'autre extrémité de la ligne de crête. Ainsi, le planeur fait des allers retours parallèlement à la ligne de crête pour monter.

Une fois que le planeur a dépassé la ligne de crête verticalement, il doit quand même conserver sa correction de dérive qu'il avait pour ses allers retours. Pourquoi ?

D'après tpe-planeurjfp1.e-monsite.com/pages/les-facteurs-meteorologiques/page.html

D'après tpe-planeurjfp1.e-monsite.com/pages/les-facteurs-meteorologiques/page.html

Sur l'image ci-dessus, la zone en violet est la zone ascendante, comme vu précédemment. Cependant, de l'autre côté de la ligne de crête exposée au vent (qu'on appellera côté "au vent"), il y a le côté "sous le vent". Regardez l'image ci-dessus, elle schématise bien la situation. Derrière la ligne de crête "au vent", la partie "sous le vent" est une zone de fortes descendances (proportionnelles aux valeurs des ascendances rencontrées de l'autre côté de la crête) et où l'air est très turbulent. Cette zone est extrêmement dangereuse pour un vélivole. Il ne faut jamais s'y aventurer.

 

Vol d'onde :

Parfois le vent est si fort, que le mouvement ascendant provoqué par l'impact du vent sur le relief va provoquer plusieurs "ressauts" de mouvements ascendants qu'on appelle onde. Un ressaut est composé d'une zone ascendante et d'une zone descendante. La distance qui sépare deux ressauts ou deux "ondulations" est appelé longueur d'onde.

D'après http://tpe-planeurjfp1.e-monsite.com/pages/les-facteurs-meteorologiques/page.html et Wikipédia
D'après http://tpe-planeurjfp1.e-monsite.com/pages/les-facteurs-meteorologiques/page.html et Wikipédia

D'après http://tpe-planeurjfp1.e-monsite.com/pages/les-facteurs-meteorologiques/page.html et Wikipédia

De même que pour le vol de pente, il est dangereux de rester trop longtemps dans une descendance d'une ondulation (ou ressaut).

L'onde se décompose en deux couches :

  • La couche sous-ondulatoire
  • La couche ondulatoire laminaire

La couche sous ondulatoire est une zone où l'écoulement d'air est turbulent voire très turbulent. La limite supérieure de cette couche se matérialise, si le taux d'humidité est assez important, par des nuages de rotors. Ces nuages sont de gros nuages cylindriques horizontaux qui tourne sur eux même du bas vers le haut.

Une fois que l'on est assez monté grâce à l'onde et qu'on a dépassé les nuages de rotor, on atteint la couche laminaire. Dans cette couche, l'écoulement de l'air est laminaire et il suffit, pour l'exploiter de faire des allers retours, comme en pente, parallèlement à la ligne de crête.

Parfois, on monte tellement qu'on perd de vue la ligne de crête. Heureusement, des nuages appelés lenticulaires matérialisent les lieux des ressauts ondulatoires. Les lenticulaires ont la particularité de donner une impression de fixité par rapport au sol. Cela s'explique par le fait qu'il se forme à leur partie au vent et se désagrège à leur partie sous le vent. Pour exploiter les mouvements ascendants de l'onde sans voir la ligne de crête, il suffit de se placer légèrement au vent du lenticulaire, tout en maintenant une correction de dérive pour ne pas se retrouver dans la partie descendante du ressaut.

Les différents types de vol (2/2) : Pente et onde

Enfin, toujours si le taux d'humidité est assez élevé, un nuage de type cumulus couvrira le sommet du relief générateur de l'onde. Ce nuage est donc très utile au vélivole.

Pour information, la longueur d'onde en France est comprise entre 3 et 15 km. La valeur moyenne des ascendances qu'on peut rencontrer en onde varie de 2 à 4 m/s et s'amortissent avec l'altitude et avec l'éloignement du planeur par rapport au relief.

Le principal facteur favorable à la formation d'onde est une masse d'air stable donc, l'onde est favorisé en hiver et au lever et coucher du soleil.

Par ailleurs, la convection thermique nuit beaucoup à la formation de l'onde.

 

J'espère que cet article vous a plu. N'hésitez pas à me laisser un commentaire et à vous abonner à mon site pour voir encore plus d'articles vélivoles. A bientôt en onde ! Bons vols !

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